« … D’abord
proche des arts textiles, Claudine Péters-Ropsy a très vite choisi
une voie oblique pour parler de la nature. Aussi curieux que cela
paraisse, tout l’oeuvre actuel est initié par les structures végétales
blanches et noires des débuts et les grands tableaux en pâte de
papier taillés dans la plénitude d’un bleu absolu qui transcende
toute mémoire. Les textures minérales et les stèles ont suivi avec
leurs gris pâles tramés de blanc, leurs anthracites flambés de rouille
et de noir scintillant, leurs ocres blonds. Puis les terres vertes
martelées, intrigantes, lointain écho au bleu des débuts et les
marouflages qui diluent et explosent leurs pigments dans les ravines
du papier, irriguant une multitude de visions scintillantes. Un
même fil court à travers eux. Une même obstination creuse, exploite,
épuise ces différentes filières. … »
Danièle Gillemon, 2014 |